Plus tôt cette année, j'ai voyagé jusqu'aux plateaux du film à Baton Rouge avec quelques membres de la presse en-ligne pour discuter avec les acteurs du projet de Richard LaGravenese. Découvrez ce qu'Alice Englert avait à dire à propos de son personnage, le genre supernaturel et plus encore.
Je l'admets, je savais très peu de choses sur l'univers de Margaret Stohl et Kami Garcia avant de visiter le tournage de leur adaptation à haut budget. Heureusement, les autres journalistes ont été heureux de m'initier aux bases avant d'arriver à destination. Et une fois sur place, j'avais compris l'essentiel de ce dont le film parlerait : la nouvelle fille en ville, sa famille d'Enchanteurs, le garçon qui en tombe amoureux, et les difficultés rencontrées par le devenir de la jeune fille.
Nous avons eu la chance de pouvoir nous entretenir avec tous les acteurs principaux sur les lieux du tournage, mais avoir Alice Englert seule pendant quelques minutes fut très difficile: à chaque fois que nous parvenions à la coincer pour quelques instants pour commencer à la bombarder de questions, elle était appelée pour une autre prise. Mais au final, nous avons réussi à l'avoir rien que pour nous pendant un court instant - une interview quelques peu écourtées, dont voici les points principaux.
Elle nous dit aussi que cette scène est l'une des deux principales pièces maîtresses du film, l'autre étant une reconstitution de la Guerre de Sécession.
Pour Englert, les Enchanteurs croient sincèrement que les humains sont des êtres baclés et compliqués, avec tous leurs problèmes qu'ils n'arrivent pas à régler.
Dans la vraie vie, Alice est sûre d'être attirée par quelqu'un quand elle commence à les voir dans ses rêves (pour des conversations et rien de plus, confirme t-elle).
Alice Englert: Non, c'est juste pour celui-ci. Ils voulaient vous en mettre plein la vue.
Donc cette robe est pour votre fête d'Appel?
Englert: Oui, en effet. C'est une sorte de bar mitzvah pour Enchanteur.
C'est donc cette importante scène que vous êtes actuellement en train de tourner?
Englert: Oui.
Pouvez-vous nous donner un peu plus d'info sur cette scène?
Englert: Cette scène est en fait celle vers laquelle tout le film est tourné, qu'il amène depuis le début, ça et la dernière scène, une autre grande séquence. On en a déjà tourné un morceau à Honey Hill, pour la reconstitution de la Guerre de Sécession, qui est en fait mélangé avec des flashbacks. Et tout se superpose à la fin.C'était assez épique.
Votre personnage doit passer par toutes ces épreuves, avec le "choix" entre la Lumière ou les Ténèbres. Y a t-il un coté vers lequel Lena penche plus?
Englert: En fait, je pense que tout le monde est convaincu de pouvoir être bon, et tout le monde craint d'être mauvais. C'est là qu'est le problème. On se sent quelque peu "sombre" parfois, et on ne sait jamais à quel point on peut l'être.
Est-ce que les deux options sont impossibles à différencier, tellement le côté sombre serait attirant en un sens? Ou est-ce que le choix est plus intuitif, dans le classique affrontement entre Bien et Mal?
Englert: Je dirais que ce qui est intéressant à propos de cette histoire et de cette opposition entre les Enchanteurs et les mortels, c'est que les Enchanteurs sont présentés comme une race supérieure, et que tel est leur manière de se voir eux-mêmes. Ils sont persuadés que les humains sont juste une race baclée, compliquée, incapable de résoudre leurs problèmes. Mais justement, les Enchanteurs sont en un sens primitifs, coincés avec l'idée qu'ils sont bons ou mauvais, et que cela les définis entièrement. Et Lena a à apprendre d'Ethan comment être plus "humaine", et que son existence n'est pas noire ou blanche ; que les deux aspects cohabitent plutôt en elle. Et quand viendra son Appel, peut-être qu'elle l'aura compris, et elle en sera plus forte. Les Enchanteurs se sont imposés cette "loi", plutôt par faiblesse, et n'ont jamais cherché à l'examiner plus en profondeur, jusqu'à maintenant.
Pensez-vous qu'il y ait des similitudes avec une adolescence normale, et la façon dont on gère, en tant qu'adolescent, les attentes des autres? En avait discuté avec Richard, d'une manière ou d'une autre?
Englert: Bien sûr, on a discuté de tout avec lui. Ce film, pour un film du genre supernaturel, est complétement tourné vers les gens, leurs choix. Je pense que chaque enfant grandit avec les idées véhiculées par notre socièté, et ce qu'en disent les parents. Mais à l'adolescence, c'est là où l'on commence à douter de tout et à questionner le pourquoi et le comment. Et parfois, cela mène à quelque chose de plus grand. Et parfois non. La vie continue en un sens.
Alden parlait du fait que les Enchanteurs étaient très secrets, reclus, et du fait que la ville n'était pas au courant de leur "rôle" avant votre arrivée. Pouvez-vous développer?
Englert: C'est une chose que les gens font avec les choses qu'ils ne comprennent pas, ils en ont peur. Et les gens n'ont aucune idée de ce que sont Lena ou sa famille. La ville pense que nous sommes une bande de Satanistes. Et Ethan, lui, comprend. Il est le seul humain à vraiment le savoir. Il y a des moments où des morceaux de vérité ont éclaté au grand jour, mais Gatlin est une ville arrièrée, très religieuse et conservatrice, et les gens préfèrent ne pas tout savoir.
Pouvez-vous nous parler de la relation de Lena et d'Ethan? Vous tombez amoureux dès les premiers instants, mais il ne sait rien de vous?
Englert: Oui, je peux. Notre relation part d'une sorte de prémonition, et c'est un aspect intéressant, on connait l'autre bien avant de le vouloir. Pour eux, c'est littéralement le cas ; ils se sont rencontrés dans leurs rêves. Pour ma part, je suis sûre d'être attirée par quelqu'un quand je commence à les voir dans mes rêves... pour des conversations et rien de plus (rires). Leur histoire commence par cet étrange sentiment de familiarité, sans qu'ils sachent réellement de quoi il s'agit. A cet instant du film, ils sont encore dans un monde à peu près normal. Mais quand ils s'en rendent compte, de leur amour notamment, on commence à voir la magie, dont Ethan apprend l'existence et devient une part certaine. Et ça grandit, encore et encore. Et ensuite viennent les problèmes liés à la magie, complexe et avec ses hauts et ses bas. Ethan, lui, tente de trouver une autre dimension à tout ça. Ce qui me plait dans leur relation, c'est que ce n'est pas à propos d'une simple histoire de petits amis ; leur histoire est en fait faite d'amour et de sacrifice, de laisser-aller.
Par Romarci. On Copi,On Crédite 16Lunes France ,ainsi que L'Auteur.
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