mercredi 27 février 2013

Nouvelle Interview des Auteurs

Aujourd'hui comme vous le savez , Sublimes Creatures sort en France et en Belgique,et pour l'occasion,une nouvelle interview de Margaret et de Kami .


Lefigaro.fr/madame. – Est-il vrai que vous avez décidé d’écrire la saga après un pari avec vos ados ?
Margaret Stohl. – C’est exact. Tout est parti d’une critique de nos aînées quand ont leur a parlé d’un projet de roman avec Kami (Garcia, NDLR) : « Mais vous ne finissez jamais rien ! » On s’est juré de leur prouver le contraire. Six cents pages, une cinquantaine de Coca Light et douze semaines plus tard, le défi était relevé. Ma deuxième fille, 13 ans à l’époque, nous a aidées pour la relecture. Je me souviens d’elle me disant : « Je devrais être à l’école, maman. C’est la loi. » Et moi qui lui répondait : « Ne sois pas si égoïste ! Viens ici et continue l’editing ! » (Rires.) Du début à la fin, c’est une affaire de famille.

L’histoire baigne dans les bayous du sud des États-Unis, marqué par son histoire coloniale et ses vieilles légendes. Pourquoi ce décor ?

Kami Garcia. – J’ai été élevée dans une petite ville du sud des États-Unis, avec ma grand-mère et mon arrière-grand-mère à la maison. Aussi longtemps que je m’en souvienne, j’ai toujours été bercée par des histoires de guerre de Sécession et de sorcellerie.

M. S. – Le Deep South est sans doute la partie la plus mystérieuse de l’Amérique. D’Entretien avec un vampire à la série True Blood, le Southern Gothic (genre littéraire associant le fantastique au roman noir, NDLR) s’est toujours parfaitement prêté aux histoires d’amour surnaturelles.
Pour beaucoup, vous avez écrit le nouveau Twilight ou Harry Potter. Dans quelle mesure ces deux sagas vous ont-elles inspirées ?

M. S. – J’ai adoré ces sagas, ainsi que leurs adaptations à l’écran. Mais Kami et moi sommes de cette génération qui a grandi avec C. S. Lewis, J. R. R. Tolkien et Diana Wynne Jones. Petite fille, j’ai passé des semaines assise dans mon placard en attendant qu’il s’ouvre sur le monde de Narnia !

K. G. – De toute manière, nous ne voulions pas écrire, encore, une histoire de vampires. Ce qui nous importait vraiment, c’était de créer notre propre magie, et à travers une fille cette fois.

Qu’avez-vous pensé de l’adaptation de Richard LaGravenese, Sublimes Créatures ?
M. S. – C’est brillant ! Alice Englert, l’actrice qui incarne notre héroïne, a une sacrée carrière devant elle, et Emmy Rossum crève l’écran à chaque apparition. Comme dans tous leurs films, Emma Thompson et Jeremy Irons sont parfaits. Mais celui qui nous a le plus suprises, c’est Alden Ehrenreich (dans la peau du garçon amoureux de la sorcière, NDLR). Il est tellement drôle et charmant !

Selon vous, dans la peau de qui un ado s’identifie le plus : le vampire ou la sorcière ?

K. G. – Ça dépend de l’ado. Historiquement, en littérature, il y a plus de sorcières que de sorciers, et les histoires de sorcellerie sont généralement centrées sur la persécution de l’espèce. Chez les vampires, en revanche, on s’intéresse plus à l’interdit et à l’immortalité. Mais au fond, les vampires restent des monstres, alors que les sorcières demeurent humaines, donc...


Merci à Bookattitude's World

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